20 ans après Saint-Bernard
C’est la fin d’un des chapitres des longues luttes menées par les personnes étrangères dans les années 1990 pour la reconnaissance de leurs droits et pour leur régularisation : grèves de la faim à répétition, formation de collectifs de sans-papiers. Ce combat débute à Paris avec l’occupation de l’église Sainte-Ambroise. Il se poursuit notamment par l’occupation de l’église Saint-Hippolyte et enfin par celle de l’église Saint-Bernard dans le 18e arrondissement.
Le mouvement des sans-papiers s’organise à cette époque sans les associations. C’est leur lutte qu’ils construisent et ils élaborent leurs propres revendications. La Cimade, aux côté de nombreuses autres associations (Gisti, Fasti, Droits devant !, Pastorale des migrants, Fondation Abbé Pierre, etc.) a accompagné tout le processus du début à la fin. Elle a veillé à maintenir le dialogue avec les représentants des sans-papiers, le « collège des médiateurs » et les autres associations, tout en respectant les choix des personnes étrangères.
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