Alstom ou l’histoire d’une faillite industrielle à la française
Alstom est en passe de devenir le dossier industriel de l’élection présidentielle. Le gouvernement promet de tout faire pour sauver l’usine de Belfort mais les salariés n’y croient guère : le souvenir de Florange est encore à vif. La direction d’Alstom veut des commandes publiques sans contrepartie. Une vieille habitude pour ce « champion national » qui considère que l’État lui doit tout.
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AlstomAlstom est-il appelé à devenir le dossier industriel de l’élection présidentielle, comme Florange le fut en 2012 ? La précipitation avec laquelle le gouvernement a réagi à l'annonce de la fermeture du site de Belfort, siège historique du groupe ferroviaire, d’ici à 2018, prouve que la crainte est réelle. Depuis que la direction d’Alstom a annoncé son intention de transférer toutes les activités de l’usine de Belfort vers celle de Reichshoffen, faisant peser une menace sur 450 emplois directs et 1 200 emplois indirects dans la ville, c’est le branle-bas de combat au gouvernement.