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Le pouvoir censure à l’université : des conférences annulées en île-de-France


Le climat islamophobe et sécuritaire qui s’est installé en France n’épargne pas nos universités, pourtant censées défendre l’esprit critique. En l’espace d’une semaine c’est pas moins de 2 conférences-débat qui ont été interdites en région parisienne par les universités.

La première, qui devait se tenir à l’université d’Evry lundi 17 octobre, portait sur la police et son rôle dans la société. Intitulée « Mais que fait la police ? » son contenu visiblement trop subversif a déplu à la présidence de la fac, qui décide d’invoquer des troubles à l’ordre public pour interdire d’accès à la fac les organisateurs et organisatrices du débat (le comité de mobilisation de la fac, menaçant au passage ses membres de sanctions judiciaires et administratives).

La seconde devait avoir lieu à l’université Panthéon-Sorbonne, il s’agissait d’un débat organisé par l’association politistes Sorbonne avec Marwan Muhammad. Mais près les gesticulations d’organisations d’extrème-droite comme l’UNI ou la Cocarde étudiante, taxant l’intervenant d’islamiste radical et faisant des injonctions hors-de-propos à la laïcité. Mercredi soir, l’université Paris 1 semble avoir cédé à la pression de ces groupuscules (qui n’ont pas le moindre soutien parmi les étudiant-e-s) en forçant l’association à annuler son évènement, invoquant le fait de ne pas être en mesure d’en assurer la sécurité.

Actualités

Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses

Le 1er mai va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

Libertés publiques... un pas de plus dans la répression !

Depuis quelques semaines, on a vu se multiplier les convocations de militant·es, et une vague de criminalisation de l’action syndicale. Solidaires, tout comme l’ensemble des organisations du mouvement social défendeuses des libertés publiques, soutient les militant·es qui subissent cette répression, et continuera de dénoncer et de se battre pour les libertés publiques, fondements d’une démocratie.

La solidarité avec les palestinien·nes n’est pas un crime.

Depuis plusieurs mois, la série de convocations par les services de lutte contre le terrorisme de plusieurs de nos militant·es, en raison de leur engagement envers la cause palestinienne, nous sidère et nous inquiète fortement. Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France connait une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes pour le simple fait de brandir un drapeau palestinien.

G.Attal au 20h de TF1 : Dur avec les plus précaires, doux avec les plus riches

La petite musique du déficit incontrôlé et de l’inéluctable austérité montait depuis plusieurs jours, sur un air de déjà vu. L’intervention de Gabriel Attal a confirmé ce singulier manque d’originalité. Rigueur, austérité… Ces mots font sérieux.

Soutien à la mobilisation de l’éducation pour un plan d’urgence en Seine-Saint-Denis

Depuis le 26 février les personnels de l’Éducation nationale de Seine-Saint-Denis, avec leurs organisations CGT-FSU-SUD éducation-CNT et les parents d’élèves sont engagé·es dans une mobilisation d’ampleur pour réclamer un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93

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