ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail       mardi 23 avril

Pressions au travail : quand des collègues ‘‘pètent les plombs’’


« On a des collègues qui craquent... crises de nerf, altercations, crises de larmes, arrêts de travail, dépression... » cette situation est assez courante dans les services en contact avec le public en direct ou à distance comme dans les centres d’appels. Dans certains secteurs cela se traduira par une fatigue importante au point par exemple qu’un salarié estime être trop fatigué pour poursuivre sa journée de travail. Dans d’autres secteurs, les relations sont tellement dégradées, y compris entre collègues, que des violences verbales et parfois physiques se développent...

C’est aussi la démotivation, la mise en retrait, la déprime qui devient dépression. Situation plus dramatique encore, les suicides qui sont le plus souvent cachés et occultés tant la situation est difficile...

Quand l’organisation du travail fait péter les plombs aux salarié(e)s, il est très rare que ce soit pris en compte dans le cadre des conséquences du travail. Et pourtant...

Si le « pétage de plomb » prend souvent l’allure d’un conflit entre deux (hiérarchie) ou plusieurs personnes (collègues), cette apparence est souvent trompeuse. La véritable question est celle du travail : quel est le rôle de chacun ? En quoi le travail des uns retentit sur celui des autres ? Quels sont les obstacles, dans le travail, à leur coopération ? Qu’est-ce qui, auparavant, permettait cette coopération et qui a disparu ?

Ainsi, s’il faut partir de la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et comprendre l’événement qui a déclenché la crise, il faut surtout savoir pourquoi, et de quoi, le vase était si plein. Autrement dit : quelles sont les difficultés professionnelles, individuelles et collectives, accumulées qui ont abouti à cette situation ?

Tous ces « pétages de plomb » liés au travail, sont la conséquence de l’organisation mise en place par les directions. La course effrénée aux profits et les sommes parties en fumée à la bourse se payent par une plus grande productivité impliquant une détérioration des conditions de travail et de la santé des salarié(e)s...
 

Documents à télécharger : Pressions au travail : quand des collègues ‘‘pètent les plombs’’

Actualités

Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses

Le 1er mai va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

Libertés publiques... un pas de plus dans la répression !

Depuis quelques semaines, on a vu se multiplier les convocations de militant·es, et une vague de criminalisation de l’action syndicale. Solidaires, tout comme l’ensemble des organisations du mouvement social défendeuses des libertés publiques, soutient les militant·es qui subissent cette répression, et continuera de dénoncer et de se battre pour les libertés publiques, fondements d’une démocratie.

La solidarité avec les palestinien·nes n’est pas un crime.

Depuis plusieurs mois, la série de convocations par les services de lutte contre le terrorisme de plusieurs de nos militant·es, en raison de leur engagement envers la cause palestinienne, nous sidère et nous inquiète fortement. Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France connait une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes pour le simple fait de brandir un drapeau palestinien.

G.Attal au 20h de TF1 : Dur avec les plus précaires, doux avec les plus riches

La petite musique du déficit incontrôlé et de l’inéluctable austérité montait depuis plusieurs jours, sur un air de déjà vu. L’intervention de Gabriel Attal a confirmé ce singulier manque d’originalité. Rigueur, austérité… Ces mots font sérieux.

Soutien à la mobilisation de l’éducation pour un plan d’urgence en Seine-Saint-Denis

Depuis le 26 février les personnels de l’Éducation nationale de Seine-Saint-Denis, avec leurs organisations CGT-FSU-SUD éducation-CNT et les parents d’élèves sont engagé·es dans une mobilisation d’ampleur pour réclamer un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93