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Édito

Face au mépris et au déni de démocratie, pour nos retraites le 23 mars soyons des millions
En minorité, Macron et le gouvernement ont fait leur choix : ne pas risquer un vote contre leur réforme à l’Assemblée Nationale. C’est la mobilisation sociale massive et unitaire, par la grève, les actions et les manifestations qui a permis de repousser ce gouvernement dans ses retranchements.
Une semaine décisive. Reconduire, bloquer, gagner !
Depuis samedi soir, le gouvernement répète que l’adoption de la réforme par le Sénat … après avoir utilisé l’article 44-3 (vote bloqué) est une victoire. Il se raccroche à ce qu’il peut pour essayer de trouver une pseudo légitimité face à la majorité de la population qui rejette ce recul social. Aucune surprise pourtant que cette assemblée de droite ait validé ce projet de loi car elle correspond à son programme tout en préservant son très avantageux régime de retraite.
L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement !
Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.
Réforme des retraites, les métiers pénibles pénalisés
L’objectif du gouvernement est clairement affiché : les salarié·es doivent travailler plus longtemps (et pour de petites retraites). Le but : baisser pour les entreprises les prélèvements obligatoires et le « coût du travail », c’est-à-dire tous les éléments des revenus des salarié·es. Dans cette logique libérale, pas question d’une véritable reconnaissance de la pénibilité qui générerait davantage des départs anticipés à la retraite pour les métiers pénibles. Le gouvernement a donc décalé de deux ans les départs anticipés, ce qui reporte d’autant la retraite des salarié-es concerné-es.
Nous luttons pour gagner !
Emmanuel Macron et Elisabeth Borne décident de voler nos vies et notre droit à la retraite en bonne santé. La société qu’ils nous construisent est mortifère sur tous les plans. Rien ne justifie économiquement, ni aujourd’hui ni demain, une telle réforme. Elle s’inscrit dans l’idéologie capitaliste qui vise à nous faire travailler toujours plus pour enrichir, préserver et augmenter les revenus des actionnaires et des plus riches, pour attirer leurs capitaux.
Nos propositions pour protéger et améliorer nos retraites
Pour Solidaires, il y a deux priorités : le partage du travail et le partage des richesses. Au même titre que les salaires, les cotisations sociales, avec la protection sociale qui en découle, sont le salaire socialisé des travailleuses et travailleurs. Le financement de l’ensemble de ces mesures est tout à fait possible. Il repose sur une autre répartition des richesses produite ainsi que sur la récupération des dizaines de milliards d’euros qui partent en fraude et évasion fiscale chaque année.
Tribune : Nous devons protection au peuple kurde !
Depuis l’attentat commis le 23 décembre 2022 à Paris provoquant le décès de trois militant·es, Abdulrahman Kizil, Mir Perwer et Emine KARA, l’émotion est intense et la colère gronde au sein de la communauté kurde de France, comme partout ailleurs dans le monde.
Interpellation unitaire contre les violences sexistes et sexuelles
Grâce à la mobilisation syndicale et féministe, l’OIT a adopté, en juin 2019, la première loi mondiale contre les violences sexistes et sexuelles, la convention 190 et la recommandation 206. En France, suite aux propositions de nos organisations dans le cadre des concertations de 2018, ont été mis en place des référent.e.s harcèlement sexuel et agissements sexistes, une obligation de négociation sur les violences sexistes et sexuelles dans les branches et l’obligation de traiter des violences sexistes et sexuelles dans le document unique d’évaluation des risques professionnels.
La priorité de la rentrée sociale n’est pas la baisse des droits au chômage !
En cette rentrée sociale, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions, des retraites, minimas sociaux et bourses d’études demeurent un sujet majeur pour nombre de travailleuses, travailleurs et jeunes. Comme nous le déclarions le 12 juillet, la préservation du pouvoir d’achat nécessite toujours un meilleur partage de la richesse.
Déclaration du Comité National de l’Union syndicale Solidaires - 12 janvier 2022
Deux ans après le début de la pandémie de COVID-19, nous faisons face à une nouvelle vague fulgurante. Le gouvernement a décidé de “laisser circuler” le virus, misant sur le nombre de vacciné-es et sur la relative “moindre dangerosité” d’Omicron pour aller vers une forme de “normalisation” face à la pandémie.
 
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