ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail  |    lundi 23 juin

Saisine du conseil de prud’hommes


Le conseil de prud’hommes (CPH) est chargé de régler les conflits individuels entre employeurs et salariés liés au contrat de travail de droit privé (apprentis inclus). Le salarié (ou, plus rarement, l’employeur) qui souhaite le saisir doit respecter diverses conditions (démarches, prescription).
 

Quand saisir le conseil de prud’hommes ?

Le conseil de prud’hommes (CPH) peut être saisi pour résoudre tout litige apparu entre le salarié et l’employeur (ou entre salariés) durant la relation de travail ou à l’occasion de la rupture du contrat.

À l’inverse, le CPH n’est pas compétent pour résoudre :

Litiges consernes

Le recours au CPH est possible en cas de conflit lié, notamment :

  • À un licenciement (ou tout autre rupture du contrat de travail suscitant un litige entre le salarié et l’employeur)
  • À une sanction disciplinaire
  • Au paiement du salaire ou des primes
  • À la durée de travail
  • Aux jours de repos ou de congé
  • Aux conditions d’hygiène et de sécurité du poste de travail
  • À la remise de l’attestation Pôle emploi ou du certificat de travail
  • À une situation de harcèlement (moral ou sexuel) ou de discrimination

Délais de recours

Pour que l’action soit recevable, le CPH doit être saisi sous certains délais. Ceux-ci varient selon la nature du litige.
Au-delà, les faits sont prescrits.

Licenciement pour motif personnel :

  • Action portant sur l’exécution du contrat de travail : La saisie du CPH porte sur un litige entre le salarié et l’employeur intervenu pendant l’exécution du contrat de travail. Vous pouvez saisir le CPH dans une délai de 2 ans. Ce délai est calculé à partir de la date de la notification de la rupture du contrat.
  • Action portant sur la rupture du contrat de travail : La saisie du CPH porte sur un litige entre le salarié et l’employeur intervenu à l’occasion de la rupture du contrat de travail. Vous pouvez saisir le CPH dans une délai de 12 mois. Ce délai est calculé à partir de la date de la notification de la rupture du contrat. Ce délai s’applique notamment en cas d’absence de remise au salarié de documents liés à la rupture du contrat de travail (attestation Pôle emploi, certificat de travail).

Licenciement économique :

  • Action portant sur l’exécution du contrat de travail : La saisie du CPH porte sur un litige entre le salarié et l’employeur intervenu pendant l’exécution du contrat de travail. Vous pouvez saisir le CPH dans un délai de 2 ans. Ce délai est calculé à partir de la date de la notification de la rupture du contrat. Ce délai s’applique notamment en cas de contestation de : La régularité ou de la validité d’un licenciement économique si le plan de sauvegarde de l’emploi n’est ni validé, ni homologué. La rupture du contrat de travail suite à l’adhésion à un contrat de sécurisation professionnelle (CSP).
  • Action portant sur la rupture du contrat de travail : La saisie du CPH porte sur un litige entre le salarié et l’employeur intervenu à l’occasion de la rupture du contrat de travail. Vous pouvez saisir le CPH dans un délai de 12 mois. Ce délai est calculé à partir de la date de la notification de la rupture du contrat. Ce délai s’applique notamment en cas de contestation de : La régularité ou de la validité d’un licenciement économique si le plan de sauvegarde de l’emploi n’est ni validé, ni homologué. La rupture du contrat de travail suite à l’adhésion à un contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

Rupture conventionnelle :
Le délai fixé au demandeur pour saisir le CPH est fixé à 12 mois pour contestation d’une rupture conventionnelle homologuée.

Paiement des salaires :
Le délai fixé au demandeur pour saisir le CPH est de 3 ans dans le cadre d’une action visant à obtenir le paiement de sommes dues, notamment en cas de : salaire non versé, heures supplémentaires non payées, primes non versées. Ce délai est calculé à partir du jour où le demandeur a eu (ou aurait dû avoir) connaissance des faits à l’origine de son action. Toutefois, le délai est abaissé à 6 mois si le demandeur conteste un montant mentionné dans le reçu pour solde de tout compte, signé par le salarié. S’il n’est pas signé par le salarié, le délai reste fixé à 3 ans.

Harcèlement ou discrimination :
Le délai fixé au demandeur pour saisir le CPH est de 5 ans pour saisir le conseil de prud’hommes pour toute action en raison : d’un harcèlement moral, d’un harcèlement sexuel, d’une discrimination. Ce délai est calculé à partir du jour où le demandeur a eu (ou aurait dû avoir) connaissance des faits à l’origine de son action.

Dommage corporel :
En cas de dommages corporels survenu pendant le travail, le délai fixé au demandeur pour saisir le CPH est de 10 ans. Ce délai est calculé à partir de la date de consolidation du dommage.

Procédure

Le salarié s’adresse au conseil de prud’hommes :

  • Soit du lieu où est situé l’établissement dans lequel le salarié effectue son travail, du lieu où le contrat de travail a été conclu ou du siège social de l’entreprise qui l’emploie
  • Soit, si le salarié travaille à domicile ou en dehors de tout établissement, du lieu de son domicile

Dépôt de la demande :
La saisine du conseil peut être formée par une requête adressée au greffe du conseil de prud’hommes par courrier (recommandé ou non).
La demande doit comporter les éléments suivants :

  • Coordonnées du demandeur (nom, prénom, adresse...)
  • Coordonnées du défendeur (contre qui la demande est réalisée)
  • Objet de la demande
  • Exposé sommaire des motifs de la demande, qui mentionne l’ensemble des prétentions (sommes réclamées) du demandeur
  • Pièces que le demandeur souhaite invoquer à l’appui de ses prétentions (ces pièces sont énumérées sur un bordereau annexé à la demande).

Pour effectuer sa demande, le salarié doit remplir le formulaire de requête aux fins de saisine du conseil de prud’hommes.

Textes de référence

 
Source : service-public.fr

 


Actualités Nationales
Solidaires.org

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

Intersyndicale AFPA : Un projet mortifère pour l’AFPA dans la presse

Grève à l’AFPA : journée Portes Fermées le 26 juin

Contre l’idéologie réactionnaire : Soutien aux Marches des fiertés !

Non à la guerre Israël-Iran ! Soutien aux mouvements populaires !

Mobilisation pour la paix en Palestine samedi 21 juin

Aubay rachète Solutec : de l’argent il y en a…

Communiqué de presse intersyndical : Des « rafles » organisées par le ministre de l’intérieur ?

Libération des militant·es de la Marche mondiale pour Gaza, enlevé·es et détenu·es par les autorités égyptiennes

Ligue De L’Enseignement – Centre Confederal : La Grande Deresponsabilisation Collective

SNCF Voyageurs obligée de s’endetter

Tribune de soutien au Planning familial, publiée le 16 juin 2025, parue dans Le Monde

Enfants à besoins spécifiques en crèche : De véritables moyens pour l’inclusion, maintenant !

Stop à la répression des soutiens à la cause palestinienne Rassemblement devant le Tribunal de Metz 17 juin 18h30

Appel de l’Alliance écologique et sociale - Rassemblement pour le financement du ferroviaire le 23 juin à Paris

Les services publics, ils sont à nous, on les garde et on en veut plus encore !

Pétition des retraité·es menacé·es

Marche pour Gaza de Paris à Bruxelle du 15 au 23 juin

Salon du Bourget - Appel à mobilisation du 20 au 22 juin

Soutien à Zoé, inculpée pour son soutien à la lutte du peuple palestinien

Marche des fiertés / Pride samedi 21 juin à CARCASSONNE

Appel SUD Chimie et Solidaires : Il y a le feu à Lacq !

Appel SUD Chimie et Solidaires : Il y a le feu à Lacq !

SOLIDAIRES avec les Palestinien.nes : deux rassemblements dans l’Aude

23 juin : mobilisation unitaire et nationale à Paris

Mobilisation nationale pour la Palestine

Manifestation unitaire pour la Palestine à Clermont-Ferrand 14/6

Liberté pour Georges Abdallah

Appel au rassemblement de soutien à la Flottille de la Liberté – 9 juin

Décisions des 9 organisations de retraité·e·s le 10 juin