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Les cancers professionnels, un enjeu syndical


Les cancers professionnels sous-estimés

En France, 280.000 cancers (non professionnels et professionnels confondus) sont diagnostiqués annuellement.

Ils causent la mort de quelques 150.000 personnes par an. Les chiffres des cancers pour cause professionnelle varient de 5000 à 32000.
Cet écart s’explique par une absence d’outil permettant un suivi de la carrière professionnelle, outil qui permettrait d’attribuer au travail la cause de ces cancers (voir plus bas). Il vient aussi de méthodes différentes de classification de ces substances.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) différencie 4 groupes de cancérogènes : Groupe 1- cancérogène pour l’homme, 2A- probablement cancérogène pour l’homme, 2B- peut être cancérogène pour l’homme, 3- ne peut pas être classé quant à sa cancérogénicité pour l’homme, 4- probablement pas cancérogène.

Quant à l’’union Européenne (annexe Directive 67, 548, CEE reprise dans le décret n°2004-725 du 22 juillet 2004) elle a établit 3 catégories de substances de cancérogènes (1 : cancérogène avéré, 2 : cancérogène probable et 3 : cancérogène possible).

Ainsi suivant les listes utilisées les résultats seront différents : la liste de l’UE (groupe 1 et 2) prend en compte 28 produits qui concernent 1,4 millions de salariés du privé en France (6,3% des salariés du privé) ; celle du CIRC 1 et 2A s’intéresse à 51 produits qui concernent 3,4 millions de salariés (13,3 %).

De plus, non seulement les cancers professionnels sont mal évalués mais surtout moins de 2000 sont reconnus comme cancer professionnel par an (1942 en 2004, 1800 en 2006). Les faire reconnaître relève du parcours du combattant comme nous le verrons.
 

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