ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail       mercredi 01 mai

Non à la criminalisation de la solidarité avec les migrant-es !


Nous exigeons la relaxe des quatre personnes poursuivies ainsi que l’arrêt du harcèlement policier des migrant-es et de leurs soutiens, qui ne fait que s’aggraver depuis un an.

Depuis juin 2015, de nombreux campements de réfugié-es dans Paris ont été évacués, parfois violemment.
Quand les migrant-es ne sont pas arrêté-es et conduit-es au commissariat ou en centre de rétention, ils et elles sont relogé-es dans des centres d’hébergement ou à l’hôtel. Pour autant leur situation reste toujours des plus précaires.
Le 12 août 2015, un certain nombre d’entre elles et eux, hébergé-es dans un centre d’Emmaüs Solidarité rue Raymond Losserand, a décidé d’une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes qu’ils et elles subissaient en contradiction avec les promesses faites par le directeur de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) lors de leur évacuation de la halle Pajol (18e), à savoir : un suivi de leurs démarches et un hébergement correct.
Ils et elles entendaient ainsi accélérer la prise en charge de leur demande d’asile et obtenir des conditions d’hébergement dignes.
Le soir même, quatre personnes, dont deux camarades de SUD Culture Solidaires, contactées par les réfugié-es et venues pour les soutenir, ont été arrêtées et placées en garde à vue durant 48 heures puis déférées.
Un 1er procès a eu lieu le 9 octobre 2015, sur une fausse accusation de séquestration de personnes et pour refus de prélèvement d’ADN.
Condamné-es, contre toute évidence, à 4 mois de prison avec sursis et à payer des amendes à deux des cinq employé-es d’Emmaüs, ils/elles ont immédiatement fait appel de cette lourde condamnation.


https://solidaires.org/Non-a-la-cri...

Actualités

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Depuis plusieurs mois, la série de convocations par les services de lutte contre le terrorisme de plusieurs de nos militant·es, en raison de leur engagement envers la cause palestinienne, nous sidère et nous inquiète fortement. Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France connait une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes pour le simple fait de brandir un drapeau palestinien.

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La petite musique du déficit incontrôlé et de l’inéluctable austérité montait depuis plusieurs jours, sur un air de déjà vu. L’intervention de Gabriel Attal a confirmé ce singulier manque d’originalité. Rigueur, austérité… Ces mots font sérieux.

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