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Contre une démocratie baillonnée, faire front pour nos libertés !


Interdictions de manifester, interprétations extensives et aléatoires du délit d’apologie du terrorisme, procédures bâillons, intimidations... Contre une démocratie bâillonnée, plus d’une centaine d’organisations et de personnalités de la société civile appellent, le 8 juin, à faire front pour nos libertés. Rendez-vous Place de la Nation à 18h.

Ces dernières semaines ont été marquées par une nette aggravation des atteintes aux libertés syndicales, associatives, de réunion, d’expression, de manifestation, et désormais d’opinion et de pensée. Un cap a été franchi avec l’accusation d’apologie du terrorisme utilisée pour criminaliser les engagements militants, particulièrement ceux en soutien au peuple palestinien. Et cela continue, avec les récentes atteintes aux libertés en Kanaky et dans les mobilisations écologistes.

Nous, syndicats, associations, partis, collectifs militants antiracistes, féministes et écologistes, avons décidé de nous unir autour de la tribune « Contre une démocratie bâillonnée, défendons les libertés publiques », parue le 25 avril 2024.

Cette tribune large constitue la base d’un travail unitaire qui appelle à faire front nos libertés.
À ce titre, nous organisons une grande fête des libertés publiques, politique et festive. Elle aura lieu samedi 8 juin, à partir de 18h place de la République. Au programme, meeting, musique, stands...

Y interviendront, Amal Bentounsi, Salah Hamouri, Alice de l’Union Étudiante Science-po Paris et Ritchy Thibault. D’autres organisations prendront également la parole : la CGT, la LDH, Les Soulèvements de la Terre, Solidarité Kanaky, RED JEUNES ou encore SUD Aérien.

La soirée se poursuivra en musique avec notamment Mehrak (rappeur palestinien), Abo Gabi (chanteur traditionnel palestinien), Nadège Meden (chanteuse lyrique), Nadège Meden (chanteuse lyrique) et DJ Imazuree.

L’heure est à la mobilisation générale, faisons front pour la défense de nos libertés !

Actualités

Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

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A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

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