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Donner la parole aux salarié-e-s Une pratique syndicale d’écoute pour développer l’action collective"


Le syndicalisme « Solidaires » s’est affirmé sur une volonté de construire à partir du terrain... Face à une dérive d’absorption du syndicalisme dans l’institutionnel, la création de l’Union Syndicale Solidaires entend donner une place prépondérante aux acteurs de la transformation sociale que sont les salariés-e-s. La présence sur le terrain, là où se posent les problèmes est incontournable.

Dans les analyses que nous avons sur les questions du travail, nous insistons systématiquement sur une démarche qui prend en compte la parole des salarié-e-s.

Face au développement du mal-être au travail, allant des douleurs musculaires à l’épuisement, aux troubles de la concentration, à l’irritation, à l’angoisse, du stress au burn out, parfois au suicide, nous pensons que la prise en charge syndicale nécessite de s’interroger sur la place des salarié-e-s.

C’est souvent par la demande individuelle d’un collègue ou par les plaintes de groupes de salariés que les questions du travail nous interpellent... « Je suis victime de pressions (ou de harcèlement)... », « On ne peut plus faire notre travail à cause du chef qui est sur notre dos en permanence... », « Il y a une mauvaise ambiance, tout le monde se tire dans les pattes... », « On se fait insulter à longueur de journée et on n’est pas reconnu dans notre travail... ». Autant d’exemples de paroles entendues sur le lieu de travail, à la cantine ou au local syndical.
 

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Actualités

Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

C’est un cri du cœur, une clameur collective pour l’égalité, la tolérance et le respect des droits humains. En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.

Les urif CGT , FSU, Solidaires apportent tout leur soutien aux organisateurs de la marche des fiertés à Paris

A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

Déclaration commune de la CGT, la FSU, la LDH et Solidaires

L’assassinat de Hichem Miraoui, à Puget-sur-Argens, le samedi 31 mai 2025, qui survient après celui d’Aboubakar Cissé, nous rappelle brutalement une réalité : ces drames ne relèvent pas du hasard. Ils témoignent d’une escalade préoccupante de la violence à caractère racial et islamophobes dans notre société et notamment du discours tenu par l’extrême droite.

Réforme du RSA et de l’allocation chômage : le décret de la honte !

Malgré l’avis défavorable rendu par le conseil national de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement a publié par décret le 31 mai son régime de sanctions des demandeurs·euses d’emploi qui ne respecteraient pas leurs obligations à chercher activement du travail. Ces obligation figurent dans le « contrat d’engagement » que ces dernier·es sont contraint·es de signer avec leur conseiller·e France Travail.