ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail  |    dimanche 29 juin

Élections TPE/TPA : Un scrutin tronqué, une organisation scandaleuse !


La faible participation (environ 7,5 %) n’est malheureusement pas une surprise, au vu des choix du ministère du travail qui a décidé de reporter le scrutin à 11 jours des dates prévues et a choisi des dates ubuesques pour le vote, mais aussi du refus, par les pouvoirs publics, de mettre en place les moyens d’une véritable campagne permettant aux organisations syndicales de présenter leurs propositions et les enjeux. Avec la suppression des élections prud’hommes et ce simulacre de démocratie, le pouvoir semble tout faire pour empêcher l’expression directe des salarié-es.

Les problèmes liés à la liste électorale, et notamment les erreurs d’adresses, ont empêché près de 10% des électeur-s de voter car n’ayant pas reçu l’information et le matériel de vote.

Ce scrutin, comme le précédent, n’ouvrait pas directement de droits pour les salarié-es ni l’accès à une représentation proche des bassins d’emploi et du quotidien de ces salariè-es.

Ce sont, quelques soient leurs orientations, les organisations syndicales les plus présentes sur le terrain et au contact direct des salarié-es qui font les frais à l’issue de ce scrutin, la CGT chute de 4 points, comme la CFDT, FO de deux points et Solidaires de 1 point. Seule l’UNSA progresse de manière étonnante. Le résultat dès lors ressemble à une loterie. Solidaires a pourtant privilégié une campagne militante de terrain quand d’autres auront sous-traité des appels et contacts.

Alors que le syndicalisme dans les Très petites entreprises est durement combattu et donc très insuffisamment implanté, au-delà de ce scrutin, pour Solidaires, c’est bien la question de l’organisation et de la défense des droits des salarié-es des TPE/TPA qui se pose.

L’Union syndicale Solidaires appelle l’ensemble du mouvement syndical à intervenir unitairement pour imposer au patronat des droits nouveaux pour les salarié-es des entreprises de moins de 11 salarié-es.

Actualités

Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

C’est un cri du cœur, une clameur collective pour l’égalité, la tolérance et le respect des droits humains. En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.

Les urif CGT , FSU, Solidaires apportent tout leur soutien aux organisateurs de la marche des fiertés à Paris

A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

Déclaration commune de la CGT, la FSU, la LDH et Solidaires

L’assassinat de Hichem Miraoui, à Puget-sur-Argens, le samedi 31 mai 2025, qui survient après celui d’Aboubakar Cissé, nous rappelle brutalement une réalité : ces drames ne relèvent pas du hasard. Ils témoignent d’une escalade préoccupante de la violence à caractère racial et islamophobes dans notre société et notamment du discours tenu par l’extrême droite.

Réforme du RSA et de l’allocation chômage : le décret de la honte !

Malgré l’avis défavorable rendu par le conseil national de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement a publié par décret le 31 mai son régime de sanctions des demandeurs·euses d’emploi qui ne respecteraient pas leurs obligations à chercher activement du travail. Ces obligation figurent dans le « contrat d’engagement » que ces dernier·es sont contraint·es de signer avec leur conseiller·e France Travail.

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