ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail  |    lundi 30 juin

Expression

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Coronavirus, zones de non-droit ?

Depuis le début de cette désormais pandémie de Coronavirus (COVID-19), l’essentiel de la communication et des mesures prises par le gouvernement alimentent le climat anxiogène pour l’ensemble de la population et en particulier les salarié·es. Tout est renvoyé aux responsabilités individuelles (se laver les mains, éternuer dans son coude, etc.) mais l’ensemble du monde du travail est laissé sans directive claire et sous la seule préoccupation de maintenir l’activité économique.

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Pour l’interdiction de l’usage des armes mutilantes lors des manifestations !

Depuis plusieurs années, l’arsenal répressif visant toutes formes d’expression collective n’a fait que se renforcer. La récente loi du 10 avril 2019 « visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations » en est la parfaite illustration, celle-ci venant créer de nouvelles infractions de nature à entraver la liberté de manifester. De même, la proposition sénatoriale, à paraître dans les prochains jours, visant à renforcer la sécurité intérieure, promet de poursuivre ce mouvement de surveillance accrue au détriment de la liberté d’expression et de la liberté d’aller et venir.

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La bourse ou la vie ?

Ce lundi 9 mars les bourses du monde entier s’affolent et s’effondrent. Coronavirus et pétrole, luttes économiques entre États, plusieurs « causes directes » sont pointées. Mais en toile de fond c’est bien le capitalisme financier qui en est la cause et nous envoie dans le mur. Ce système est construit pour tirer le maximum de profits par tous les moyens, que ce soit la destruction de la planète et de nos écosystèmes, ou l’exploitation de la grande majorité de l’humanité. La façon dont la production mondiale et la division du travail sont organisées est bien en cause aujourd’hui.

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Répression du mouvement social : quand une épidémie en cache une autre !

Ayant perdu la bataille de la communication, le gouvernement s’enfonce toujours plus loin dans la répression violente pour tenter de faire taire la parole dissidente à son monde et ses politiques antisociales. A Paris et Lille ce samedi 7 mars mais également à Nantes tout au long de ce week-end, les manifestations féministes ont été l’objet d’une répression brutale jamais vue de la part de la police et notamment celle sous les ordres du tristement célèbre préfet Lallement.

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Un 8 mars historique !

L’Union syndicale Solidaires se félicite du succès historique de ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Notre Union a fait partie des 150.000 manifestantes mobilisées activement sur tout le territoire autour de ce 8 mars. Solidaires se félicite de l’inventivité de l’expression de nos luttes et grèves féministes. Nous réaffirmons que l’égalité de façade doit cesser, et sommes aux côtés de toutes les femmes qui brisent le silence face aux violences sexistes et sexuelles.

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49.3 Un véritable déni de démocratie

Après plusieurs mois de grèves et de mobilisations, la réponse du gouvernement est donc après le mépris du dialogue social, celle d’un passage en force. Le premier ministre vient d’annoncer qu’il allait utiliser le 49.3 pour adopter le texte sans aucun vote des député.e.s. Cette décision a été prise en catimini dans un conseil des ministres censé s’occuper de la crise sanitaire et pour faire passer en force le projet de loi du système de retraites par points. C’est une nouvelle preuve, si celle-ci était nécessaire, que ce projet de régression sociale reste minoritaire et que ce gouvernement est prêt à toutes les manœuvres pour l’imposer.

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Les rendez-vous de ce mois de mars sont autant d’étapes vers un 31 mars qui doit être une journée massive

Après quasiment 3 mois de luttes, de grèves et de mobilisations dans la rue, ce n’est pas l’adoption de la loi (avec ses nombreux « trous » et incertitudes qui nécessiteront moult ordonnances) ni l’éventuel 49.3 qui vont faire faillir notre détermination : au contraire. Parce que cette lutte est inédite, par sa force, sa durée, son originalité, parce que défendre coûte que coûte un système de retraite par répartition qui soit juste pour toutes et tous est un choix fondamental de société, parce que nous voulons vivre et non survivre, nous ne capitulerons pas !

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Arrivée des marcheurs-es de Mayenne à Paris

Parce qu’ils restent sourds à nos grèves et manifs. Parce qu’ils nous gazent et nous violentent. Parce qu’ils criminalisent nos blocages et nous peignent en fascistes, en khmers verts. Parce qu’on veut montrer à tous combien on est déterminés, mais pas violents. Parce que la lutte est plus belle quand elle rime avec aventure. Parce qu’on veut leur reprendre le terme de "marcheurs" qu’ils ont sali. Parce que face à leur logique de marché et au-delà de la question des retraites, on oppose le désir d’un monde socialement et écologiquement cohérent.


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