Après le choc des européennes les exigences sociales doivent être entendues !Les organisations syndicales alertent depuis des années sur la crise sociale et démocratique qui traverse notre pays. Un politique qui tourne le dos au social et qui crée déclassement, abandon de nos industries et de nos services publics, le passage en force contre la mobilisation historique contre la réforme des retraites, l’absence de perspectives de progrès et la banalisation des thèses racistes, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite prospère.
L’extrême droite, plus que jamais un danger mortel !Ce soir, l’extrême droite cumule près de 40% des suffrages. Ces élections européennes rendent manifeste la gravité de la situation. L’extrême droite a toujours été, et demeure plus que jamais l’ennemie mortelle des travailleurs et des travailleuses, des étranger⋅ères, des personnes racisées, des LGBTQI+, et de la démocratie. Le programme de toutes les extrêmes droites, c’est de préserver les privilèges du patronat et des classes sociales favorisées, en désignant des boucs-émissaires à la colère sociale : les étranger⋅es, les femmes, les LGBTQI+...
Le 9 juin, ne donnons pas une voix à l’extrême droite !Fidèle à ses valeurs d’indépendance vis-à-vis des partis politiques, l’Union syndicale Solidaires ne donne pas de consigne de vote en faveur d’une liste. Mais nous appelons à ne pas donner une seule voix aux partis d’extrême droite à commencer par le RN. Les idées d’extrême droite sont à l’opposé de tout ce que défend le syndicalisme : la solidarité, l’égalité, la justice sociale, la lutte contre les discriminations…
Réforme de l’Assurance-chômage : le gouvernement fait les poches des plus précairesEncore une réforme de l’Assurance-chômage ! Motivé par des raisons strictement budgétaires, le gouvernement décide de réduire une nouvelle fois les indemnités des privé·es d’emploi et de durcir les conditions d’indemnisation.
Reconnaître l’État palestinien, oui, mais un État sans droits ne sert à rienL’Union syndicale Solidaires se réjouit du débat qui s’ouvre sur la reconnaissance d’un État palestinien. C’est un pas vers la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple palestinien, dans les modalités qu’il décidera le moment venu.
Rafah : que reste-t-il de notre humanité ?Dimanche 26 et lundi 27 mai : l’horreur. Des images insupportables nous parviennent difficilement de Gaza. L’armée israélienne a bombardé un camp de déplacé·es à Rafah. Des dizaines de civil·es tué·es, des blessé·es, beaucoup de femmes et d’enfants. Le feu s’est propagé rapidement dans ce camp de fortune, où les familles se pensaient en sûreté, proche de la base de l’UNRWA, l’agence des nations unies qui s’occupe des réfugié·es palestinien·nes.
(enième) Réforme de l’assurance chômage : jusqu’où ?Gabriel Attal vient d’annoncer une nouvelle réforme de l’assurance chômage. Comme les deux précédentes, elle va toujours dans le même sens : moins de droits et d’indemnités pour les chômeur·ses. Alors qu’à peine un tiers d’entre elles et eux sont actuellement indemnisé·es, le gouvernement Attal ose prétendre agir ainsi pour l’emploi en luttant contre l’« assistanat ».
L’assurance chômage, elle est à nous !Dans la presse, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a réparti les rôles entre Etat et syndicats concernant l’assurance chômage. A l’État les chômeur·ses et aux syndicats les salarié·es ! Nous refusons cette séparation factice. Les chômeur·ses sont des travailleur·ses et c’est donc aux syndicats de les organiser. En réalité, c’est un hold up que l’État commet depuis quelques années sur les finances de l’assurance chômage.
Au travail comme ailleurs, luttons contre la LGBTIphobie !Les attaques contre les personnes LGBTQIA+ se multiplient : appels à couper les financements du planning familial, attaques de centres, agressions physiques, campagnes de harcèlement envers les militant·es, infiltrations d’associations trans par des médias d’extrême-droite, publication du Transmania de Marguerite Stern et Dora Moutot et dans le même temps la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio lance l’offensive anti-trans au Sénat en voulant interdire les bloqueurs de puberté.
Ne laissons pas Paris aux néonazisNous refusons d’attendre après une improbable décision de la préfecture pour s’opposer à une manifestation néonazie dans nos rues. De nombreux collectifs, syndicats, partis et organisations politiques se joignent aujourd’hui en un large front antifasciste pour appeler à un événement inédit.
Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses Le 1er mai va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.
Face à la haine anti-trans : construisons une riposte syndicale et transféministe !Partis politiques, médias d’extrême droite, maisons d’édition, député·es et sénateur·ices, les attaques envers les personnes trans explosent de toutes parts ces derniers temps. Marguerite Stern et Dora Moutot publient leur livre et dans le même temps la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio lance l’offensive anti-trans au Sénat en voulant interdire la transition des personnes mineures.
Déclaration de l’Union syndicale Solidaires en congrèsL’Union syndicale Solidaires a tenu son 9ème Congrès dans un contexte mondial délétère : guerres en cours ou qui menacent, nationalisme, montée de l’extrême droite, tandis que les trajectoires prises pour ralentir et stopper les changements climatiques sont plus qu’insuffisantes. Comme l’ensemble des populations, les travailleuses et travailleurs sont confronté·es directement aux conséquences de ces conflits comme de la crise écologique.
Libertés publiques... un pas de plus dans la répression !Depuis quelques semaines, on a vu se multiplier les convocations de militant·es, et une vague de criminalisation de l’action syndicale. Solidaires, tout comme l’ensemble des organisations du mouvement social défendeuses des libertés publiques, soutient les militant·es qui subissent cette répression, et continuera de dénoncer et de se battre pour les libertés publiques, fondements d’une démocratie.
La solidarité avec les palestinien·nes n’est pas un crime.Depuis plusieurs mois, la série de convocations par les services de lutte contre le terrorisme de plusieurs de nos militant·es, en raison de leur engagement envers la cause palestinienne, nous sidère et nous inquiète fortement. Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France connait une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes pour le simple fait de brandir un drapeau palestinien.