ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail  |    samedi 28 juin

Grande marche pour Adama Traoré


Adama Traoré est tué par les agents de la gendarmerie de la ville de Beaumont. Lors de son interpellation, Adama est maintenu au sol, sans résister, sous le poid de trois gendarmes qui le menottent. Il se plaint à de nombreuses reprise de ne plus pouvoir respirer et perd connaissance dans le véhicule. Une fois à la gendarmerie, il sera laissé gisant au sol. Les pompiers n’auront pas pu le réanimer. De nombreuses zones d’ombres planent toujours sur les circonstances de sa mort. Mais c’est, sans aucun doute possible, les techniques d’interpellations, la clé d’étranglement, ayant déjà entraîné la mort, ici utilisées contre lui, qui l’auront tué.

Dès le début, le traitement judiciaire de la mort d’Adama Traoré aura connu des dysfonctionnements, utiles pour disculper les gendarmes et écarter toute responsabilité de l’institution. Le procureur Yves Jannier, n’a eu de cesse de mentir, obstruant toute contestation en occultant délibérément les éléments les plus importants permettant de comprendre la mort d’Adama. Ses efforts l’ont dernièrement conduit à la mutation mais nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette décision. Le dépaysement de l’instruction à Paris doit nous mobiliser davantage. Nous exigeons la mise en examen des gendarmes et la vérité sur cette journée tragique. Nous pourrons alors faire notre deuil.

La mort d’Adama s’ajoute à la longue liste des victimes des meurtres et des mutilations perpétrées par les forces de l’ordre. Cet été, de nombreuses manifestation en hommage à Adama ont eu lieu à travers la France. A l’occasion du dépaysement, et pour réclamer la mise en examen des gendarmes et une instruction des plus transparentes, nous appelons à une nouvelle manifestation à Paris. Nous espérons alors impulser une large mobilisation pour que cesse enfin l’impunité policière.

Puisque sans justice, il n’y aura pas la paix !

Actualités

Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

C’est un cri du cœur, une clameur collective pour l’égalité, la tolérance et le respect des droits humains. En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.

Les urif CGT , FSU, Solidaires apportent tout leur soutien aux organisateurs de la marche des fiertés à Paris

A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

Déclaration commune de la CGT, la FSU, la LDH et Solidaires

L’assassinat de Hichem Miraoui, à Puget-sur-Argens, le samedi 31 mai 2025, qui survient après celui d’Aboubakar Cissé, nous rappelle brutalement une réalité : ces drames ne relèvent pas du hasard. Ils témoignent d’une escalade préoccupante de la violence à caractère racial et islamophobes dans notre société et notamment du discours tenu par l’extrême droite.

Réforme du RSA et de l’allocation chômage : le décret de la honte !

Malgré l’avis défavorable rendu par le conseil national de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement a publié par décret le 31 mai son régime de sanctions des demandeurs·euses d’emploi qui ne respecteraient pas leurs obligations à chercher activement du travail. Ces obligation figurent dans le « contrat d’engagement » que ces dernier·es sont contraint·es de signer avec leur conseiller·e France Travail.

Facebook




Twitter