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Le 5 décembre, Paris fera taire Zemmour


Dimanche 5 décembre 2021, Eric Zemmour tiendra un meeting au Zénith, porte de La Villette, à Paris. Une grand-messe fasciste présentée comme une étape déterminante dans la campagne politique de ce nouveau candidat d’extrême droite (certes pour l’heure encore non déclaré) à l’élection présidentielle de 2022.
Depuis des mois, Eric Zemmour déballe ses discours de haine en boucle, partout. Sa parole raciste, islamophobe, antisémite misogyne, ultralibérale, sa réhabilitation des pires figures de notre histoire récente dont Pétain, se répandent, avec la complicité aveugle ou assumée de celles et ceux qui ne cessent de lui tendre le micro ou de lui offrir des tribunes.

A côté de lui, euphorisés par la libération de cette parole qui blesse et qui tue, les groupes fascistes se sentent pousser des ailes et multiplient les exactions. Ils prennent d’autant plus la confiance que les autorités se gardent bien, pour l’heure, de réprimer leurs agissements. Certaines villes sont régulièrement le théâtre d’agressions et de dégradations de locaux militants et associatifs. Ainsi, par exemple, le 20 novembre dernier, à Paris, une quarantaine de militants d’extrême droite ont violemment attaqué le cortège de la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles.

En tant qu’organisations du mouvement social, nous avons une responsabilité historique devant laquelle nous ne pouvons nous dérober. Nous ne pouvons pas laisser un leader fasciste s’exprimer dans notre ville sans construire une riposte politique et sociale. Le 5 décembre 2021, Paris devra montrer qu’il est antifasciste. Cette date se doit d’être utilisée par l’ensemble du mouvement social pour baser les bases d’une dynamique neuve face à l’extrême droite.
C’est pourquoi l’Union des syndicats CGT de Paris, Solidaires Paris, et la Jeune Garde Paris appellent conjointement à l’organisation d’une réponse forte. Elles convient l’ensemble des organisations syndicales, politiques et associatives parisiennes à les rejoindre pour tenir, le 5 décembre, une manifestation contre Eric Zemmour et la parole fasciste.

Actualités

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Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

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