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Les utopiques - Soirée de présentation du n° 10


Sur les chemins de l’émancipation, ce numéro des Utopiques emprunte la voie de l’autogestion. Les auteur·es viennent d’horizons divers : syndicalistes de l’Union syndicale Solidaires et de la CGT, acteur·trices d’expériences de gestion directe par les travailleurs et travailleuses, historien·nes, sociologues, praticien·nes de l’autogestion.

Certain·es ont participé à des aventures aussi singulières que celle des Lip à Besançon il y a près d’un demi-siècle ou des Fralib/Scop-TI à Gémenos aujourd’hui. Ils nous racontent leur histoire : pourquoi cette reprise en mains de la production ? Comment ça se passe ? Quels enseignements ? Quelles difficultés ?

Ces mêmes questions sont traitées à travers d’autres exemples contemporains : la coopérative Viomé en Grèce, le camp de Lavrio organisé par les Kurdes en exil, les coopératives de livraison à vélo qui se mettent en place dans plusieurs pays européens, les entreprises récupérées en Argentine…
L’histoire est aussi présente dans ce numéro : soviets de la Révolution russe, conseils ouvriers de Bavière, collectivisations durant la Révolution espagnole de 1931-1939, le mouvement ouvrier britannique entre nationalisations et contrôle ouvrier, l’autogestion en Algérie ou dans les pays de l’ex-bloc soviétique…
Plus près de nous géographiquement, la place des femmes dans la lutte des Lip ou la dimension autogestionnaire dans le mouvement des femmes sont aussi examinées.

La gestion directe des entreprises par celles et ceux qui les font fonctionner, et plus largement de la Cité par celles et ceux qui y vivent, sont des thèmes qui intéressent directement le syndicalisme. Nous revenons sur la manière dont la CFDT des années 1970 avait développé tout un travail sur l’autogestion, qui irriguait la société.

Autogérer demain les chemins de fer ? L’éducation ? Des pistes sont évoquées. Quelques éléments sur le fondement juridique du pouvoir patronal complète l’étude.
Enfin, quelques textes et témoignages autour des Gilets jaunes annoncent le numéro suivant...
Hors dossier, Alain Bihr présente le tome 2 de son œuvre sur la naissance du capitalisme, tandis que Ludivine Bantigny revient sur la pensée décoloniale.

Les utopiques - Soirée de présentation du n° 10

Actualités

Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses

Le 1er mai va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

Face à la haine anti-trans : construisons une riposte syndicale et transféministe !

Partis politiques, médias d’extrême droite, maisons d’édition, député·es et sénateur·ices, les attaques envers les personnes trans explosent de toutes parts ces derniers temps. Marguerite Stern et Dora Moutot publient leur livre et dans le même temps la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio lance l’offensive anti-trans au Sénat en voulant interdire la transition des personnes mineures.

Déclaration de l’Union syndicale Solidaires en congrès

L’Union syndicale Solidaires a tenu son 9ème Congrès dans un contexte mondial délétère : guerres en cours ou qui menacent, nationalisme, montée de l’extrême droite, tandis que les trajectoires prises pour ralentir et stopper les changements climatiques sont plus qu’insuffisantes. Comme l’ensemble des populations, les travailleuses et travailleurs sont confronté·es directement aux conséquences de ces conflits comme de la crise écologique.

Libertés publiques... un pas de plus dans la répression !

Depuis quelques semaines, on a vu se multiplier les convocations de militant·es, et une vague de criminalisation de l’action syndicale. Solidaires, tout comme l’ensemble des organisations du mouvement social défendeuses des libertés publiques, soutient les militant·es qui subissent cette répression, et continuera de dénoncer et de se battre pour les libertés publiques, fondements d’une démocratie.

La solidarité avec les palestinien·nes n’est pas un crime.

Depuis plusieurs mois, la série de convocations par les services de lutte contre le terrorisme de plusieurs de nos militant·es, en raison de leur engagement envers la cause palestinienne, nous sidère et nous inquiète fortement. Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France connait une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes pour le simple fait de brandir un drapeau palestinien.

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