" Liberté de manifester : la santé oui ! Le bâillon non !Il ne suffit pas dans un régime démocratique de proclamer l’existence de droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Encore faut-il pouvoir les exercer effectivement. Et l’un des moyens pour y parvenir, c’est en usant de la liberté fondamentale que constitue le droit de se rassembler et de manifester dans l’espace public.
" Tout comme la santé, nos libertés ne sont pas négociables !Alors que la population a consenti de façon responsable à une restriction de ses libertés, en particulier à travers le confinement, le gouvernement a poursuivi une politique répressive et liberticide se traduisant par des pratiques autoritaires et des violences policières, sans aucun lien avec la situation sanitaire mais entendant profiter de l’effet de sidération qu’elle a produit pour accélérer sa politique.
" 30 mai : par milliers les Sans-Papiers imposent le droit de manifester !Des milliers de sans-papiers ont bravé l’interdiction de la Préfecture de police de Paris et ont réussi à manifester entre 14h30 et 17h de Madeleine et Opéra vers la Place de la République, pendant qu’un cortège d’un millier de personnes parti de Montreuil a été empêché de les rejoindre.
" Campagne collective -Pour l’égalité des droits : des papiers pour toutes et tous !Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux collectifs et organisations se sont mobilisés pour la régularisation pérenne et inconditionnelle de toutes les personnes sans-papiers. Aujourd’hui, ils s’associent pour lancer une campagne commune, et annoncent une journée nationale de mobilisation le 13 juin prochain.
" Journée de mobilisation pour les sans-papiersSur la base de l’appel « Foyers, Centres de Rétention, Sans-Papiers : des mesures immédiates contre la bombe sanitaire ! »* soutenu à ce jour par 180 collectifs et organisations sur tout le territoire, la Marche des Solidarités appelle à une journée de mobilisation nationale le samedi 30 mai.
" Déconfinement phase 2 : presque tous les droits sauf celui de manifester !Nous exigeons le rétablissement immédiat du droit de manifester et mettrons tout en œuvre pour qu’en tous lieux puissent s’exercer nos droits sociaux et nos libertés publiques pour une véritable démocratie sociale.
" STOP covid - STOP libertés publiquesLe Parlement a adopté l’application Stop Covid censée identifier les personnes côtoyées par un malade du Covid 19. Sa lancée est prévue début juin. Le gouvernement le jure, l’application n’aura pas vocation à perdurer au-delà de la pandémie, l’Etat ne se transformera pas en Etat policier pour autant, ce n’est qu’un outil..
" Le préfet de police de Paris interdit la manifestation des sans-papiers prévue ce samedi 30 mai à ParisLes collectifs de sans-papiers et les organisations qui les soutiennent, soit plus de 180 associations, syndicats, groupes locaux… ont annoncé leur intention de manifester ce samedi 30 mai en raison de l’urgence de la situation sanitaire, sociale, économique que vivent les sans-papiers.
" Plus Jamais ça : 34 mesures pour un plan de sortie de criseMardi 26 mai, 20 organisations associatives et syndicales publient un plan de sortie de crise. Dans un document détaillé de 24 pages, les organisations signataires défendent 34 mesures pour répondre de concert aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques et écologiques auxquels font face nos sociétés.
" Manifester est un droit fondamental. Il doit être défenduDepuis le 11 mai, le couple exécutif a décidé de réprimer toute forme de protestation publique. En dépit du respect des gestes barrières, il mobilise les forces de l’ordre pour bloquer et verbaliser une chaine humaine à l’Ile-Saint-Denis (93) contre des violences racistes commises par des policiers, un cortège syndical de voitures à Marseille pour l’emploi et les services publics, des rassemblements ponctuels de « gilets jaunes », des protestations des personnels infirmiers et de médecins devant des hôpitaux.
" COVID 19 : Coup de grâce pour les prud’hommes ?Depuis de nombreuses années, les conseils des prud’hommes sont sur la sellette. Ils sont maintenant en sursis. Sarkozy en avait fortement réduit le nombre il y a une décennie. Macron, alors ministre de l’économie en 2015, a ensuite tout fait pour dissuader nombre de salarié-es de défendre leurs droits. Sa loi dite « Macron » a ainsi complexifié les procédures de saisines, imposé la représentation obligatoire soit par avocat-e aux prestations facturées soit par un-e défenseur-e bénévole quand cela est possible, encadré des indemnités en cas de licenciement frauduleux…
" #NonAuLicenciementDeEricBezouVidéo unitaire de soutien à notre camarade de SUD Rail, Eric Bezou menacé de licenciement. Signez la pétition, relayez en masse !
" Les LGBTIphobies se portent toujours trop bienLa journée du 17 mai contre les lesbophobies, gayphobies, biphobies et trans phobies a une caractéristiques particulière cette année puisqu’elle ne déclenche pas le début des Marches des fiertés dans nombre de villes.
" Exigeons la fin de la précarité et une autre répartition des richesses !Nous l’avons déjà dénoncé, depuis plusieurs années, plus les dividendes versés aux actionnaires sont élevés, plus le taux de pauvreté augmente. D’un coté, pour 2019, on décompte plus de deux millions de travailleur-ses pauvres, neuf millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté dont 21 % de jeunes. De l’autre, 49,2 milliards d’euros de dividendes versés, battant le record de 2007.
" Pour solde de tout compte, 100 balles et un mars ?Emmanuel Macron tente de faire oublier sa gestion équivoque et catastrophique de la pandémie de même que les résultats des politiques de “guerre sociale” qu’il a menées depuis 2017 dans la continuité des précédents gouvernements. Et contrairement à ce qu’il aurait sans doute espéré, la population ne se satisfait pas des bons mots sur un supposé retour de l’Etat providence et la nécessité des services publics prononcés en mars.