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O’TACOS : l’exploitation et la violence, ça suffit !


Nous sommes tous et toutes, caissiers et cuisiniers de la franchise O’Tacos « La Maison de Pigalle » situé à Paris 18ème, en grève illimitée à compter de ce jour car nous ne pouvons plus continuer à travailler dans les conditions suivantes :

  • chacun-e d’entre nous, lorsqu’il est embauché, doit faire une période d’essai non rémunérée de plusieurs semaines au motif, selon notre employeur, que c’est une formation,
  • nos salaires ne sont quasiment pas versés depuis plusieurs mois alors que le gérant est en train d’acquérir un troisième restaurant O’Tacos et, quand ils le sont, c’est le plus souvent en espèces afin que ce dernier ne paie pas les cotisations sociales sur la totalité des heures effectuées,
  • il nous a également annoncé qu’aucun salaire ne serait versé ce mois-ci car il prétend qu’il y aurait eu un vol dans la caisse,
  • il n’existe pas de congés payés,
  • les caissiers n’ont plus de bulletin de salaire depuis juillet 2017, les cuisiniers doivent eux effectuer 48 h à 50 h par semaine sans que les heures supplémentaires ne leurs soient rémunérées et les salariées mineures doivent travailler jusqu’à 5 h du matin.

A ces agissements déplorables s’ajoute la violence de notre employeur qui n’hésite pas à nous frapper et à nous insulter quand il est mécontent des résultats ou que nous demandons à être payé ainsi que des comportements sexistes.

L’inspection du travail a pu constater ces manquements lors d’une visite de contrôle et a convoqué le patron mais nous restons dans l’attente du paiement de nos salaires et du retour à des conditions de travail décentes.

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Le 1er mai va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

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Soutien à la mobilisation de l’éducation pour un plan d’urgence en Seine-Saint-Denis

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